Le gardien Jordan Binnington s’est révélé au monde entier en finale

Jordan Binnington, qui est passé de quatrième gardien dans la hiérarchie des Blues de Saint Louis à champion de la Coupe Stanley en quelques mois seulement, a carburé aux quelques repas gratuits qu’il a obtenus.
Son meilleur a eu lieu le week-end dernier au Brio Tuscan Grille, l’un de ses restaurants favoris de Saint Louis, où il commence à se sentir chez lui. « Ils ont été très gentils avec moi », a dit Binnington.
Ce dernier a été si bon pour les Blues que des partisans de l’équipe, qui a longtemps croupi dans les bas-fonds de la LNH, pourraient l’empêcher de payer un autre de ses repas. Binnington, qui a été sélectionné en troisième ronde, était à un certain moment un obscur gardien dans la hiérarchie des Blues, puis il a effectué une ascension fulgurante : la recrue, âgée de 25 ans, a permis aux Blues de quitter le dernier rang de la LNH et de conquérir la première coupe Stanley de leur histoire.
Il s’est révélé le gardien de confiance que recherchaient tant les Blues, un leader silencieux autour duquel se sont regroupés ses coéquipiers pendant cette époustouflante odyssée qui aura duré six mois. C’était inévitable ; l’ascension a été constante.
« C’est vraiment cool, a déclaré le jeune homme de la région de Toronto. Je comprends que c’est une belle histoire, mais je vais savourer le moment un peu plus tard. »
Binnington a rencontré les médias peu après la victoire de 4-1 contre les Bruins de Boston lors du match no 7 de la série finale de la Coupe Stanley, mercredi soir. Encore assommé de se retrouver là avec la coupe Stanley, Binnington n’a pu s’empêcher de dire : « J’ai peine à croire que nous sommes ici aujourd’hui. »
C’est lui qui les a menés là.
Le parcours des Blues a coïncidé avec l’arrivée de Binnington, et il s’est conclu avec sa performance de 32 arrêts lors du match no 7. L’entraîneur-chef des Blues, Craig Berube, a d’ailleurs dit que Binnington avait disputé son meilleur match de la série.
« [Il] est un gardien d’exception, a mentionné le lauréat du trophée Conn-Smythe Ryan O’Reilly. Si nous évitions les tirs de l’enclave, alors nous savions qu’il ferait les arrêts. »
Binnington a donné l’impression que des arrêts difficiles en étaient de routine, et il en a fait sa marque de commerce. Il n’est pas flamboyant dans son jeu, mais sa confiance en ses moyens a galvanisé les troupes, jure O’Reilly.
« Ce groupe s’est resserré au fur et à mesure que nous progressions, a dit Binnington. Ils m’ont bien accueilli et j’ai simplement essayé de faire mon boulot, de me battre pour chaque arrêt, et de me fermer le clapet. »
Et il a démontré qu’il était tenace. Il a compilé une fiche de 13-2 après avoir encaissé une défaite cette saison.
« Des choses vont se produire, a reconnu Binnington. Nous allons vivre de l’adversité, non ? Et c’est comme ça qu’il faut réagir. »
Binnington est reconnaissant pour les repas qu’il a eus, mais on n’a pas arrêté de lui casser les oreilles ce printemps avec son histoire de gardien obscur qui devient le héros dans la conquête de la coupe Stanley des Blues. Ne vous attendez pas à de grandes déclarations à propos de son parcours inhabituel, ou de la façon dont il s’y est pris pour contribuer à l’improbable conquête du championnat des Blues.
« Ç’a été agréable, a-t-il résumé. J’ai vraiment eu du plaisir. »