Le gouvernement Legault autorise la reprise graduelle de la recherche universitaire, qui est paralysée depuis six semaines en raison de la pandémie de coronavirus.

Dans une lettre envoyée en fin de journée dimanche au réseau universitaire, que Le Devoir a obtenue, Québec donne le feu vert à la relance des activités des activités de recherche, en conformité avec les directives de la santé publique et de la santé et sécurité au travail.

« Ainsi, les activités de recherche liées aux domaines de la santé, des sciences naturelles, de l’agriculture, de la foresterie, du génie, ainsi que les activités extérieures saisonnières dont l’urgence du redémarrage est vitale peuvent commencer leurs activités dès maintenant. Tous les autres secteurs de recherche doivent aussi être considérés pour une reprise dans la mesure où ils s’inscrivent directement dans l’effort de relance collectif », indique le message signé par Alain Sans Cartier, secrétaire général associé du Comité ministériel de l’économie et de l’environnement.

Il autorise les universités à « poursuivre la mise en place des infrastructures et des aménagements des espaces en prévision de cette reprise ».

Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke et président du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI), a accueilli avec soulagement la décision de Québec. En entrevue avec Le Devoir, il avait rappelé l’urgence de relancer la recherche scientifique, à défaut de quoi des centaines de projets risquaient de tomber à l’eau.