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Avec la nomination de Daniel Asselin, figure influente de la philanthropie québécoise, La Fondation de l’Université de Sherbrooke amorce un virage prometteur dans un domaine en pleine évolution.

L’année 2021 démarre en lion pour La Fondation de l’Université de Sherbrooke avec l’arrivée de Daniel Asselin au poste de directeur du développement philanthropique. Le fondateur de la firme Épisode, qui a géré d’importantes fondations privées et accompagné plus de 300 organismes caritatifs, est emballé par cette nouvelle phase de sa carrière : « Je suis très reconnaissant de ma formation à l’Université de Sherbrooke, et je me suis toujours dit que j’allais un jour redonner à l’institution humaine, innovante et engagée qui est mon alma mater. » Un souhait qui est devenu réalité au moment même où il a décidé de passer le flambeau de son entreprise à une jeune entrepreneure. Pascal Grégoire, le directeur général de La Fondation et du Service des relations avec les diplômées et diplômés, se réjouit de sa venue : « Nous sommes très fiers d’accueillir Daniel. Son expertise permettra à notre équipe d’atteindre, et même de dépasser nos objectifs à l’échelle locale, nationale et internationale. Notre dernière campagne majeure a recueilli 115 millions de dollars, et nous travaillons à réunir les conditions gagnantes pour réaliser nos plus grandes ambitions philanthropiques. »

Un parcours exceptionnel

Le Québec traverse une crise économique lorsque Daniel Asselin, diplôme d’éducation physique en poche, débarque sur le marché du travail en 1981. « Les emplois étaient rares et je me suis tourné vers le communautaire en attendant de trouver quelque chose dans mon domaine. Mais j’ai vite développé un intérêt vibrant pour ce secteur. Lorsque des entreprises spécialisées en philanthropie stratégique ont commencé à voir le jour aux États-Unis et au Canada anglais, j’ai décidé de faire le saut et de fonder Épisode. » Pour Daniel Asselin, la philanthropie est un sport d’équipe. « Ma formation académique m’a appris l’importance du leadership et des actions concertées, qui sont des éléments essentiels à la réussite en affaires. » Pendant plus de 30 ans à la barre de sa firme d’experts-conseils en philanthropie et en investissement communautaire, il révolutionne le secteur caritatif du Québec en s’adaptant de façon stratégique aux tendances du marché. Et il compte bien faire de même à La Fondation de l’Université de Sherbrooke.

Un secteur en mutation

« La philanthropie québécoise vit un moment charnière, soutient Daniel Asselin. Notre économie est sur des rails solides depuis 20 ans, les individus et la société se sont considérablement enrichis, et les études démontrent qu’au cours des deux prochaines années, les fortunes corporatives et les legs testamentaires des boomers vont fracasser les plafonds de verre. » Cela dit, la partie n’est pas gagnée avec les générations X, Y ou même les milléniaux, qui débarquent sur le circuit caritatif. Engagés et soucieux d’équité, ces nouveaux donateurs demandent des comptes. « Ils ne se contentent plus de donner automatiquement à de grandes institutions, commente le nouveau directeur du développement philanthropique. Ils veulent mesurer l’impact de leurs dons, et cet impact doit être significatif. Nous devons adapter notre approche et développer les bons outils technologiques pour les rejoindre. » Depuis mars dernier, la pandémie a mis fin aux évènements caritatifs comme les soupers-bénéfices, les tournois de golf et les encans. Pour Daniel Asselin, même si l’importance du facteur humain demeure, le moment est bien choisi pour réinventer la philanthropie en s’écartant de l’évènementiel. « La formule doit être revue. Il est temps de trouver de nouvelles façons de récolter des fonds. »

Forger l'avenir

« La mission de l’Université de Sherbrooke est de s’engager avec ses communautés pour former des citoyens responsables qui vont changer notre monde, et La Fondation met tout en oeuvre pour la soutenir dans ce sens », affirme Pascal Grégoire. Parmi les projets d’envergure propulsés par de grandes campagnes récentes, citons le Studio de création Fondation Huguette et Jean-Louis Fontaine, un lieu de valorisation du savoir qui abrite la communauté de créateurs et d’inventeurs la plus dynamique du Québec, et le Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale, qui offre des cliniques aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes. Sans oublier l’Institut quantique, dont la réputation dépasse nos frontières, qui crée un pont entre la science et les technologies de demain, et dont les avancées vont radicalement changer nos vies. Un projet qui tient à coeur à l’Université de Sherbrooke. « Ces réalisations illustrent bien notre engagement, qui est de tout mettre en oeuvre pour favoriser le transfert des connaissances au profit des collectivités », conclut le directeur général de La Fondation.

Pour information : usherbrooke.ca/philanthropie

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