

Ce cahier spécial vous donne rendez-vous chaque samedi. En ces temps singuliers s’il en est, l’équipe des publications spéciales du Devoir vous invite à arrêter le temps pour vous poser avec votre café du week-end et plonger dans ces pages.
Ce cahier spécial vous donne rendez-vous chaque samedi. En ces temps singuliers s’il en est, l’équipe des publications spéciales du Devoir vous invite à arrêter le temps pour vous poser avec votre café du week-end et plonger dans ces pages.
Vers une mutation profonde et permanente
Avec l’apparition de la COVID-19, c’est toute l’organisation du travail qui est chamboulée. Le confinement oblige les entreprises à se réinventer très rapidement et à trouver des moyens de produire à distance, tout en maintenant une certaine cohésion de groupe et en continuant à promouvoir leurs valeurs. Ce qui ne devait être au départ que passager risque d’ailleurs de se prolonger des mois, voire des années, puisqu’il est encore bien loin le moment où 100 % des employés pourront retourner au bureau. Si certains d’entre eux avouent y avoir pris goût, le télétravail n’est cependant pas sans poser quelques problèmes, du point de vue notamment de la santé et de la sécurité des employés. Le gouvernement se voit ainsi dans l’obligation de lancer un vaste chantier pour moderniser les lois qui encadrent le monde du travail. Ce cahier fait le point sur la nouvelle réalité qui s’impose tant aux employeurs qu’aux employés.
Non au retour de l’austérité !
Alors que le Québec est en plein reconfinement et que les secteurs de la santé et de l’éducation sont sous pression, les organisations syndicales clament haut et fort qu’il n’est pas question de signer un chèque en blanc aux décideurs, et qu’elles comptent bien jouer leur rôle de contre-pouvoir. Dénoncer les problèmes et proposer des solutions, voilà ce qu’attendent leurs membres en cette période de crise multidimensionnelle. Après avoir dépensé des millions pour soutenir l’économie et le pouvoir d’achat de la population, elles craignent en effet que les gouvernements soient tentés par un retour aux politiques d’austérité, et que l’environnement soit le grand perdant de la relance économique. Deux options qui constitueraient, selon elles, de graves erreurs. Ce cahier, réalisé en partenariat avec les syndicats, leur donne la parole afin de mieux saisir les enjeux et les batailles qui se préparent.
Ce cahier spécial vous donne rendez-vous chaque samedi. En ces temps singuliers s’il en est, l’équipe des publications spéciales du Devoir vous invite à arrêter le temps pour vous poser avec votre café du week-end et plonger dans ces pages.
Au service de l’humanité
Le métro que vous empruntez, l’ordinateur sur lequel vous pianotez, le téléphone dont vous ne pouvez pas vous passer, le réseau Internet grâce auquel vous communiquez et vous vous informez, les appareils médicaux qui sauvent des vies et améliorent notre longévité, ainsi que toutes les solutions qui permettent de lutter contre les changements climatiques et leurs effets… toutes ces réalisations sont un jour ou l’autre sorties de la tête bien faite d’un ingénieur. S’il est devenu difficile de donner une définition unique de ce métier, qui se pratique aussi bien dans l’industrie lourde que dans les biotechnologies, la mécanique, les services, l’aérospatiale, les technologies de l’information ou encore la construction, tous ceux qui embrassent cette profession sont mus par un désir, celui de repousser les limites de la science pour trouver des solutions aux problèmes et permettre aux sociétés d’aller de l’avant. Sans que l’on s’en rende compte, le génie est partout dans nos vies. Ce cahier lui rend hommage.
Donner, malgré tout ?
La COVID aura-t-elle eu raison de la générosité des Québécois ? Pas encore, à en croire une vaste étude menée par la firme d’experts-conseils en philanthropie Épisode, en partenariat avec Le Devoir, dont les résultats seront annoncés le 14 octobre . Crise oblige, le nombre de Québécois qui feront un don cette année aura légèrement diminué par rapport à 2019, mais les entreprises et autres grands donateurs se sont massivement investis afin de répondre à l’urgence. Ainsi, malgré l’annulation de la plupart des défis sportifs et autres soupers-bénéfice et le passage des principaux événements caritatifs au virtuel, le monde de la philanthropie semble résister à la tempête. Mais qu’en sera-t-il en 2021 ? En plus de présenter en exclusivité les résultats de l’étude sur les tendances en philanthropie au Québec en 2020, ce cahier donne la parole aux experts du milieu et aux grands joueurs de terrain, fait le point sur les principales tendances philanthropiques du moment et invite à réfléchir aux enjeux à venir.
Un an loin des pupitres
Après les trimestres de printemps, d’été et d’automne, c’est autour de celui d’hiver de passer en mode virtuel, ou hybride dans le meilleur des cas. Les uns après les autres, les établissements d’enseignement supérieur s’y résignent et l’annonce cette semaine du passage de Montréal et Québec, les deux principales villes étudiantes, en zone rouge, ne devrait pas inverser cette tendance. Une situation qui n’est pas sans poser de problèmes, tant aux professeurs qu’aux étudiants, qui, le printemps prochain, ne se seront pas retrouvés ensemble en salle de classe durant plus d’un an. Ce cahier spécial fait le point sur les difficultés que vit le milieu, tout en mettant l’accent sur la formidable capacité d’adaptation de ces établissements et des gens qui les fréquentent.
La pandémie comme bac à sable
La crise de la COVID-19 a des effets aussi dévastateurs qu’inégaux: les communautés marginalisées sont les plus durement frappées par la pandémie, et les inégalités sociales se creusent plus profondément encore. Mais il n’y a heureusement pas que du mauvais. Les périodes de crise sont en effet traditionnellement des moments propices à l’innovation, des efforts sans précédent étant en effet déployés pour réagir à la situation. Coup de projecteurs sur quelques initiatives visant à reconstruire une société meilleure, plus inclusive, résiliente et durable.
Des élèves et des bulles
Alors que plusieurs régions du Québec, dont l’île de Montréal, sont passées en zone rouge cette semaine, le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour garder les écoles ouvertes. Le confinement de ce printemps a en effet laissé des traces chez nombre d’élèves et un retour forcé à la maison serait préjudiciable pour plusieurs d’entre eux. Dans le contexte de la pandémie, et tandis que le réseau scolaire demeure profondément marqué par les années d’austérité, la rentrée ne s’est toutefois pas déroulée sous les meilleurs auspices. Pénurie de personnel, surcharge de travail, anxiété, mises en quarantaine de professeurs, d’élèves et, parfois, d’écoles, bulles-classes, distanciation physique, port du masque et lavage de mains à répétition… même si le milieu a souvent su faire preuve de résilience par le passé, force est de constater que l’atmosphère n’est pas des plus propices en ce moment à un apprentissage serein. Le point sur la situation.