L’eau et le feu : Génial! Un rendez-vous avec la musique et la science

Chaque année, l’Orchestre Métropolitain fait vivre des expériences musicales inoubliables à 11 000 jeunes de la région de Montréal. Un des événements très attendus est le concert jeunesse et famille présenté en tandem par le chef Nicolas Ellis et l’animateur scientifique Martin Carli. L’édition 2020, L’eau et le feu : Génial!, met en scène ces deux éléments qui fascinent depuis toujours musiciens et scientifiques.
Après le concert sur les planètes (2018) et celui portant sur la musique au cinéma (2019), qui a mérité un prix Opus, comment la thématique de l’eau et du feu s’est-elle imposée pour la troisième collaboration de l’Orchestre Métropolitain avec l’émission scientifique de Télé-Québec ? « Les pièces musicales du concert sont en lien direct avec ces deux éléments de notre univers, explique Laura Eaton, responsable du volet éducation. Découvrir comment on traduit en musique les mouvements de l’océan, le chant hypnotisant des sirènes ou l’éclat d’un oiseau de feu, c’est fascinant, surtout lorsqu’on présente en parallèle des expériences scientifiques sur la production du son ou la chimie des émotions musicales. Le concert L’eau et le feu : Génial! nous permet d’offrir au public une expérience aussi divertissante que stimulante et instructive ! »
Les jeunes et les familles qui ont assisté à l’un des récents concerts Airs de jeunesse peuvent en témoigner : la chimie est palpable entre le chef Nicolas Ellis, les musiciens de l’OM et l’animateur Martin Carli. « Comme le succès de l’émission Génial ! en témoigne, il y a un grand engouement de la part des familles pour l’univers des sciences, poursuit Laura Eaton. Et comme Martin Carli est un extraordinaire vulgarisateur scientifique, nous lui avons donné carte blanche. Le musiciens et le chef d’orchestre ont un plaisir fou à découvrir ses expériences pendant les répétitions. »
Pendant la représentation, Martin Carli abordera également un volet qui lui est cher, celui de la science de la musique et des sons. « Nous allons encore plus loin que dans les premières éditions du concert. Cette année, entre autres choses, nous démontrons que les ondes sonores de la musique ont des effets physiques mesurables sur notre corps. Cela donne lieu à des révélations étonnantes : ainsi, ces ondes, qui nous permettent d’apprécier la musique, peuvent aussi nous permettre de manipuler de la matière, par exemple pour livrer des médicaments à des endroits précis de notre organisme. Ce sont des outils potentiellement fantastiques pour la médecine. »
La démarche de l’animateur est d’amener le public de l’OM dans son univers, et d’amener le public de Génial ! dans celui de la musique symphonique. Le concert doit donc être tout aussi captivant pour les abonnés et les habitués de l’orchestre que pour les néophytes. Comme il le dit si bien, il tient à ne pas larguer ces derniers. « Je suis mélomane, mais pas expert. Par exemple, comme beaucoup de gens, je n’associe pas toujours automatiquement le nom d’une œuvre à une mélodie. Le titre de la première pièce de notre prochain concert, La Moldau, n’est pas très connu, mais dès que l’orchestre se met à jouer la mélodie principale, qui est fantastique, tout le monde la reconnaît. C’est vraiment le fun d’expliquer comment Smetana, le compositeur, a été inspiré par ce cours d’eau majestueux qui traverse Prague, et comment il a su dépeindre son débit changeant. Tout ça en faisant le parallèle avec les artistes québécois qui ont été inspirés par le Saint-Laurent, pendant qu’on projette des images du film d’animation documentaire Le fleuve aux grandes eaux, de Frédéric Back. »
Photo: François Goupil
Il affirme que la science ne cesse d’avancer sur le sujet. « Ce qui est surprenant, c’est que la musique a un effet mesurable sur le centre du système de récompense qui gère tous les stimuli indispensables à notre survie, comme l’appétit et la peur. Alors que, a priori, nous n’avons pas besoin de musique pour survivre en tant qu’espèce. On cherche à trouver une explication et on n’a pas de réponse, ce qui illustre le fait que nous n’avons pas fini de comprendre ! Autre questionnement : pourquoi sommes-nous capables de suivre des rythmes précis, par exemple pour danser ? Il semblerait que cette habileté de notre cerveau soit au cœur de l’apprentissage et du développement du langage chez l’humain. C’est une hypothèse, mais, si on y pense bien, on peut observer une variation de rythmes, de tonalités et aussi d’attitudes en fonction de la langue parlée lorsqu’une personne s’exprime. Chaque langue a sa musique. Lorsque j’ai fait des publicités en anglais, mon coach m’a expliqué que je devais faire attention non seulement à ce que je disais, mais aussi à l’intonation et au rythme particuliers de cette langue. Et on peut avancer, si on compare Wagner à Rossini ou Verdi, que les compositeurs de musique classique ne parlent pas la même langue. »
Pour Laura Eaton, l’exposition à la musique est un volet important dans l’éducation des enfants. « Le contact avec la culture en général favorise la persévérance scolaire, notamment en augmentant l’estime de soi et le rendement académique, en favorisant les comportements sociaux positifs et en créant un esprit d’ouverture et d’appartenance à une communauté. C’est pourquoi l’OM est si présent dans les écoles de Montréal. Nous voulons stimuler le développement des jeunes en créant pour eux des occasions d’entrer en contact avec la musique classique. »


Guidé par sa quête constante d’excellence, l’Orchestre Métropolitain s’engage à faire vivre la musique symphonique par l’entremise de ses concerts et de ses enregistrements, de façon innovante, créative et sans compromis. Partageant sa passion pour la musique classique avec tous les milieux, l’OM se démarque par la vitalité de son volet éducation qui multiplie les initiatives avec les jeunes.
Après le concert sur les planètes (2018) et celui portant sur la musique au cinéma (2019), qui a mérité un prix Opus, comment la thématique de l’eau et du feu s’est-elle imposée pour la troisième collaboration de l’Orchestre Métropolitain avec l’émission scientifique de Télé-Québec ? « Les pièces musicales du concert sont en lien direct avec ces deux éléments de notre univers, explique Laura Eaton, responsable du volet éducation. Découvrir comment on traduit en musique les mouvements de l’océan, le chant hypnotisant des sirènes ou l’éclat d’un oiseau de feu, c’est fascinant, surtout lorsqu’on présente en parallèle des expériences scientifiques sur la production du son ou la chimie des émotions musicales. Le concert L’eau et le feu : Génial! nous permet d’offrir au public une expérience aussi divertissante que stimulante et instructive ! »
Les jeunes et les familles qui ont assisté à l’un des récents concerts Airs de jeunesse peuvent en témoigner : la chimie est palpable entre le chef Nicolas Ellis, les musiciens de l’OM et l’animateur Martin Carli. « Comme le succès de l’émission Génial ! en témoigne, il y a un grand engouement de la part des familles pour l’univers des sciences, poursuit Laura Eaton. Et comme Martin Carli est un extraordinaire vulgarisateur scientifique, nous lui avons donné carte blanche. Le musiciens et le chef d’orchestre ont un plaisir fou à découvrir ses expériences pendant les répétitions. »
Décoder la musique
Martin Carli, qui est titulaire d’un doctorat en sciences neurologiques, est un mélomane épris de heavy metal (trame sonore de son adolescence), de musique de films d’horreur (qu’il écoute à tue-tête en écrivant ses textes), comme de musique classique. Une passion qui s’accorde très bien avec son esprit cartésien et sa curiosité insatiable. « L’eau est un solvant indispensable en chimie, et le feu est tout simplement fascinant d’un point de vue scientifique. Pendant le concert, je me livrerai donc à certaines expériences sur scène, mais je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher l’effet de surprise. Je peux par contre révéler que je ferai un numéro de magie au lever de rideau. » Parce qu’à ses heures, l’animateur au sarrau blanc est aussi un illusionniste accompli !Pendant la représentation, Martin Carli abordera également un volet qui lui est cher, celui de la science de la musique et des sons. « Nous allons encore plus loin que dans les premières éditions du concert. Cette année, entre autres choses, nous démontrons que les ondes sonores de la musique ont des effets physiques mesurables sur notre corps. Cela donne lieu à des révélations étonnantes : ainsi, ces ondes, qui nous permettent d’apprécier la musique, peuvent aussi nous permettre de manipuler de la matière, par exemple pour livrer des médicaments à des endroits précis de notre organisme. Ce sont des outils potentiellement fantastiques pour la médecine. »
Plonger dans le répertoire
Tout au long du concert, l’animateur présentera également les œuvres au public et on ne sera pas surpris d’apprendre qu’il maîtrisera son sujet à fond ! « Chaque fois que je suis invité à participer à un concert de l’OM, je me plonge dans les œuvres choisies, je les écoute sans arrêt pour m’en imprégner. Dans mon rôle, je dois fournir aux spectateurs un maximum d’informations sur la pièce, le compositeur, le contexte de création. C’est important, parce que cela amplifie leur expérience en leur permettant de bien saisir ce qui leur est présenté. Car, au-delà de l’animation et des expériences, c’est la musique qui est au cœur de tout. »La démarche de l’animateur est d’amener le public de l’OM dans son univers, et d’amener le public de Génial ! dans celui de la musique symphonique. Le concert doit donc être tout aussi captivant pour les abonnés et les habitués de l’orchestre que pour les néophytes. Comme il le dit si bien, il tient à ne pas larguer ces derniers. « Je suis mélomane, mais pas expert. Par exemple, comme beaucoup de gens, je n’associe pas toujours automatiquement le nom d’une œuvre à une mélodie. Le titre de la première pièce de notre prochain concert, La Moldau, n’est pas très connu, mais dès que l’orchestre se met à jouer la mélodie principale, qui est fantastique, tout le monde la reconnaît. C’est vraiment le fun d’expliquer comment Smetana, le compositeur, a été inspiré par ce cours d’eau majestueux qui traverse Prague, et comment il a su dépeindre son débit changeant. Tout ça en faisant le parallèle avec les artistes québécois qui ont été inspirés par le Saint-Laurent, pendant qu’on projette des images du film d’animation documentaire Le fleuve aux grandes eaux, de Frédéric Back. »

Au programme : des œuvres de Smetana, Vivaldi, Debussy et Stravinski.
Les effets mesurables de la musique
Pour Martin Carli, il y a un lien de cause à effet très clair entre la musique et les émotions. « Nous savons que la dissonance, très présente dans des thrillers comme Jaws ou des films d’horreur comme L’exorciste, génère des émotions tout à fait particulières et qu’elle crée un malaise supportant le propos du film. Dans d’autres cas, la trame sonore peut faire ressortir des émotions très positives, inspirantes, touchantes ou calmantes. Pour mesurer l’effet de la musique, il suffit de regarder un film avec et sans le son. C’est vraiment éclairant ! »Il affirme que la science ne cesse d’avancer sur le sujet. « Ce qui est surprenant, c’est que la musique a un effet mesurable sur le centre du système de récompense qui gère tous les stimuli indispensables à notre survie, comme l’appétit et la peur. Alors que, a priori, nous n’avons pas besoin de musique pour survivre en tant qu’espèce. On cherche à trouver une explication et on n’a pas de réponse, ce qui illustre le fait que nous n’avons pas fini de comprendre ! Autre questionnement : pourquoi sommes-nous capables de suivre des rythmes précis, par exemple pour danser ? Il semblerait que cette habileté de notre cerveau soit au cœur de l’apprentissage et du développement du langage chez l’humain. C’est une hypothèse, mais, si on y pense bien, on peut observer une variation de rythmes, de tonalités et aussi d’attitudes en fonction de la langue parlée lorsqu’une personne s’exprime. Chaque langue a sa musique. Lorsque j’ai fait des publicités en anglais, mon coach m’a expliqué que je devais faire attention non seulement à ce que je disais, mais aussi à l’intonation et au rythme particuliers de cette langue. Et on peut avancer, si on compare Wagner à Rossini ou Verdi, que les compositeurs de musique classique ne parlent pas la même langue. »
Initier les jeunes à la musique, c’est important !
On ne dénombre plus les études démontrant que la pratique d’un instrument de musique à un jeune âge favorise le développement cognitif. « C’est pour cette raison que nous avons choisi, ma conjointe et moi, d’inclure ce volet dans l’éducation de nos filles, explique Martin Carli. Nous savons que ça leur servira toute leur vie, peu importe ce qu’elles choisiront de faire plus tard. Elles fréquentent toutes deux l’école musicale FACE – dont le chœur participe d’ailleurs au concert – et elles apprécient tout autant la musique contemporaine que la musique classique qui, comme le nom le dit, traverse les siècles. »Pour Laura Eaton, l’exposition à la musique est un volet important dans l’éducation des enfants. « Le contact avec la culture en général favorise la persévérance scolaire, notamment en augmentant l’estime de soi et le rendement académique, en favorisant les comportements sociaux positifs et en créant un esprit d’ouverture et d’appartenance à une communauté. C’est pourquoi l’OM est si présent dans les écoles de Montréal. Nous voulons stimuler le développement des jeunes en créant pour eux des occasions d’entrer en contact avec la musique classique. »
Grâce à son volet éducation, qui comprend L’OM pour les écoles et L’OM pour la relève, l’Orchestre Métropolitain partage sa passion pour la musique symphonique avec les jeunes de la grande région de Montréal. Le concert L’eau et le feu : Génial! est la troisième collaboration de l’Orchestre Métropolitain avec l’émission de vulgarisation scientifique Génial ! destinée aux jeunes et aux familles, qui est diffusée à Télé-Québec. Ce concert s’inscrit dans la série Airs de jeunesse, qui en est à sa 11e édition. Un concert grand public, sous la direction du chef Nicolas Ellis et présenté par Télé-Québec et l’Association minière du Québec, aura lieu à la Maison symphonique de Montréal le 22 mars 2020, à 15 h. Des matinées scolaires, qui affichent complet, seront également présentées à plus de 3 500 enfants.
Le chef invité Nicolas Ellis est collaborateur artistique de l’Orchestre Métropolitain pour la troisième année consécutive.
Pour suivre l’Orchestre Métropolitain : Facebook@LeMetropolitain, Twitter@LeMetropolitain, Instagram@orchestre_metropolitain
Le chef invité Nicolas Ellis est collaborateur artistique de l’Orchestre Métropolitain pour la troisième année consécutive.
Pour suivre l’Orchestre Métropolitain : Facebook@LeMetropolitain, Twitter@LeMetropolitain, Instagram@orchestre_metropolitain


Guidé par sa quête constante d’excellence, l’Orchestre Métropolitain s’engage à faire vivre la musique symphonique par l’entremise de ses concerts et de ses enregistrements, de façon innovante, créative et sans compromis. Partageant sa passion pour la musique classique avec tous les milieux, l’OM se démarque par la vitalité de son volet éducation qui multiplie les initiatives avec les jeunes.
Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.